- On n'a pas renoncé à l'amour.
- C'est très beau l'amour, le véritable amour.
- On a renoncé à l'espérance folle de le vivre.
- Aux montagnes russes.
- A la polygamie.
- A vouloir rapprocher le pôle Nord et le pôle Sud.
- Au bricolage quotidien, à recoller mille fois les morceaux.
- A perdre la raison quand on découvre que l'autre n'est pas celui qu'il faisait semblant d'être.
- A se diluer, se contorsionner, se rogner les ailes pour plaire.
- A se laisser rouler dans la farine pour une caresse, un mot doux.
- A devenir pathétique.
- A perdre tous ses neurones et rester accro à une relation toxique.
- On ne peut pas se protéger en amour.
- C'est très beau l'amour, le véritable amour.
- On a renoncé à l'espérance folle de le vivre.
- Aux montagnes russes.
- A la polygamie.
- A vouloir rapprocher le pôle Nord et le pôle Sud.
- Au bricolage quotidien, à recoller mille fois les morceaux.
- A perdre la raison quand on découvre que l'autre n'est pas celui qu'il faisait semblant d'être.
- A se diluer, se contorsionner, se rogner les ailes pour plaire.
- A se laisser rouler dans la farine pour une caresse, un mot doux.
- A devenir pathétique.
- A perdre tous ses neurones et rester accro à une relation toxique.
- On ne peut pas se protéger en amour.
Si vous ne lisez que ces lignes;
Drôle, émouvant, le récit des vies emmêlées de six femmes abimées par la
vie et tentant de se reconstruire dans un immeuble interdit aux hommes de la
vie. Un portrait touchant des femmes dans leur complexité et leur diversité,
sans tabous mais avec délicatesse. Prendre un thé avec elles fut un réel
plaisir !
Le bonheur est une petite chose que l'on grignote assis par terre au soleil.
Karine Lambert
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Mon rêve est dépassé. Je suis moi-même dépassée. C’est une incroyable
aventure. Mon éditeur y croit aussi. Le premier tirage est de 12 000
exemplaires et les droits sont déjà vendus à des éditeurs étrangers.
Le pitch
Cinq femmes d’âges et d’univers différents cohabitent dans un immeuble
parisien. Elles ne veulent plus entendre parler d’amour et ont inventé une
autre manière de vivre. L’arrivée d’une nouvelle locataire va bousculer leur
équilibre. Juliette est séduite par l’atmosphère chaleureuse de cette ruche, à
un détail près : l’entrée est interdite aux hommes. Va-t-elle faire vaciller
les certitudes de ses voisines ou renoncer, elle aussi ?
Ce roman vif et tendre oscille entre humour et gravité pour nous parler de
la difficulté d’aimer, des choix existentiels, des fêlures des êtres humains et
de leur soif de bonheur. On s’y sent bien.
Elle n'a plus envie de provisoire ni d'un homme sur mesure qui comblerait
son manque au millimètre près. Elle ne veut plus de rêves géants et de réalité
minuscule. Elle ne veut plus d'urgences qui se croisent. De mâles au sexe raide
et aux promesses floues. De nuits sans lendemains. Elle ne veut plus être un
lieu de passage. Elle voudrait calmer sa course folle, poser ses valises. Elle
voudrait retrouver le même homme à côté d'elle chaque matin.
Ce que j'en ai pensé
Frais et
intemporel, ce roman parle des femmes, de leurs destins et déboires mais aussi
de leurs ressources et de leur capacité à la résilience. Chacune use de sa
recette miracle, que cela soit la colère, la résignation ou la recherche de
soi.
Ici pas de propos anti-hommes mais une analyse plutôt fine sur les raisons et conséquences des déboires connus par les personnages. Temps et lieu de repos et de gestation, l'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes n'est pas un roman prônant la fermeture aux hommes mais le retour (ou l'aller) à soi.
Chacune reconnaitra une amie ou soi-même dans certains personnages, permettant une entrée dans ce cercle de femmes attachantes ainsi qu'un peu d'autodérision. Pour ma part, Rosalie qui propose un thé pour régler tout et n'importe quoi m'a fait penser à ma propre manie...
Feel good
roman, L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes fait sourire
dans la multiplicité des portraits proposés, sans langue de bois mais avec une
infinie tendresse, le tout portant un questionnement de fond plus profond sur
l'amour et son impact dans la vie des femmes et la place du couple dans une vie
épanouie.
A la recherche
d'un équilibre, le point commun de ces six femmes est une cassure, une fêlure
les ayant obligées à se trouver elles-mêmes avant de se poser la question d'un
autre. Car là est bien le mal-être féminin décrit par Karine Lambert; la
tentation de trouver ce qu'il nous manque dans un autre avant de chercher à se
l'apporter à soi-même.
Tour à tour les
émotions vives passent du rire à la tristesse, de la colère à
l'abnégation, du désir au repli sur soi, de la solitude à la complicité.
Il se dégage de cette sororité un parfum de Clarissa Pinkola Estés, une magie
de bonnes femmes sachant apporter et prendre en chacune ce qui lui est
nécessaire.
Soirée pyjama
géante durant dans le temps où chacune possède tout de même son propre espace,
ce roman est également l'adaptation d'un fantasme récurent chez les femmes;
vivre entre copines, ronronner ensemble tout en étant chacune dans son espace,
et affronter la vie entre amazones... Temps de vie connu par celles qui ont
traversé des difficultés, le retour au gynécée amical ne dure qu'un temps, mais
il est une période de délices partagés et de cicatrisation des blessures de l’âme
et du cœur.
La
tête ébouriffée de Juliette apparaît dans le chambranle de la porte.
- Je vous cherchais. C'est quoi le programme ?
- On attend le beau temps.
- "La terre est lente mais le boeuf est patient", déclame Simone.
- Sunday blues.
- J'te roule un pétard, ma poule? lui demande Simone.
- J'préfère pas. J'ai peur de l'atterrissage. T'as pas un peu de musique, Rosalie?
Autre chose que des chants tibétains.
- J'ai des chants tibétains.
- Je vais aller nous chercher un truc... Barry White, ça va nous réchauffer.
- Je vous cherchais. C'est quoi le programme ?
- On attend le beau temps.
- "La terre est lente mais le boeuf est patient", déclame Simone.
- Sunday blues.
- J'te roule un pétard, ma poule? lui demande Simone.
- J'préfère pas. J'ai peur de l'atterrissage. T'as pas un peu de musique, Rosalie?
Autre chose que des chants tibétains.
- J'ai des chants tibétains.
- Je vais aller nous chercher un truc... Barry White, ça va nous réchauffer.
En résumé...
Les plus;
- Un roman qui fait du bien,
- Des portraits réalistes et variés pour un roman choral,
- Un fond intéressant et des idées à grappiller chez chacune des protagonistes.
Les
moins;
- Difficile de quitter l’immeuble et les femmes l’habitant au sortir de ce roman !
En conclusion;
Un roman sans
prétention pourtant porteur de sens, se lisant pour le plaisir ou avec une
quête de réponses en soi. Des femmes touchantes et drôles, pour un roman éminemment
féminin et sans vernis de bienséance. A l’image d’une tarte aux pommes
roborative et délicieuse, un petit régal de lecture !
La
vie est un fil.
Nous sommes tous des équilibristes.
Nous sommes tous des équilibristes.
Cité
dans cet article
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